Auteur : Maria Clark
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La Danseuse de cire (récit)
Maria Clark, La Danseuse de cire, La plâtrière éd., réédition 2020, 56 pages, 9 euros.
« L’histoire de Grande Mère est la mienne. »
Invalide, tiraillée entre l’envol et la chute, une femme, assistée par sa grand-mère, est confrontée en ses derniers instants à ses souvenirs personnels et transgénérationnels. À travers une narration ciselée et imagée, on la devine danseuse, amoureuse, femme, enfant, mère, issue d’une lignée d’exilé.e.s.
Réédition d’un récit court (publié une première fois en 2003), avec sa nouvelle couverture-peau de l’auteur.
#corps, #achronologie, #mémoire, #érotisme, #transmission, #exil.
À commander chez votre libraire ou par courriel à: la.platriere@yahoo.fr
« L’histoire de Grande mère est la mienne. »
Immobile, tel Joe Bonham dans Johnny Got His Gun, une femme est confrontée à ses souvenirs personnels et transgénérationnels.
Réédition d’un récit court publié une première fois en 2003.
#achronologie, #corps, #érotisme, #mémoire, #transmission, #exil.
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« A fleur de peau » (conférence), TK-21 La revue
créations
Mon très cher corps
Mon très cher corps,
Ce que j’aime avant tout chez toi c’est ta présence. Ton engagement au monde, de l’ici et maintenant.
Tu es constitué de chair, tu as une masse, un poids, un contour. Mais ton intensité, elle, ne se mesure pas.
Je t’expose régulièrement au regard des autres, de mes alter ego, tel un miroir. Tu es dénudé ou vêtu, simplement là, empreint de toute ta complexité. Humain, quoi. À la fois singulier et universel, tu proposes des attitudes ordinaires, extraordinaires, une démarche, un style, en équilibre sur le monde.
Ta forme est plutôt lisible, tonique, musclée. J’aime chez toi certaines parties; et d’autres me plaisent moins. Mais pourquoi te détailler alors que tu formes un tout tissé par des réseaux multiples et invisibles, et que c’est cela, ce « corps du vivant », qui m’importe – avec ses failles, ses interstices, ses incertitudes.
Cher corps, tu te poses pourtant et je t’ancre, tel un pilier. Ton rôle est celui de soutien. Tu es là pour me conduire, pour accompagner le processus artistique, afin d’approcher le réel, un réel plus épais que celui que l’on perçoit de prime abord. Je te donne à manger de ce principe de réalité dans ce qu’il est de plus dense. Ainsi tu recueilles et impulses l’action; celle d’autrui et la tienne. Cette conscience vient peut-être du fait que tu as été nourri de soleil et que tu as parcouru la garrigue pieds nus de long en large alors que tu étais encore haut comme trois pommes?
Cher corps, avant toute chose, tu es libre. C’est la clé de ta puissance, cette liberté-là, corps et esprit compris. Je ne t’ai jamais scindé de l’esprit, sache-le. Et c’est ce qui fait notre force je crois.
Ce sentiment de liberté est la condition même de ton existence, même s’il est parfois difficile d’échapper aux idées reçues, aux carcans induits par toutes ces images qui te rappellent quotidiennement que tu vieillis. Et si tu te dérobes parfois un peu plus avec l’âge, si le contexte environnemental te fait du mal car tu prends tout trop à cœur et à corps, je tâche d’accueillir cette douleur qui t’assaille. Je fais ce que je peux dans le monde tel qu’il est.
Cher corps, tu es mon minimum du faire, mon essentiel. C’est notre respiration qui nous nourrit, c’est elle qui te détend. Ce mouvement intérieur, ces flux qui nous organisent et qui transpirent par tous les pores de ta peau font ce lien indispensable entre ton dehors et ton dedans. Ils te relient aux autres.
Tu es mon île; et tu prends ainsi place dans notre archipel.
Cher corps, je ne t’ai jamais vraiment mis au travail – tel qu’on l’entend communément- , ou très peu. Je t’ai mis à l’œuvre. Tu es mon instrument, mon incarnation, mon empreinte. Je t’ai créé un espace d’existence, loin du bruit et des foutaises, dans un espace qui m’est cher: l’espace de la création. Je te remercie de m’envelopper; et de représenter, à ta manière, l’élan de vie qui est en chacun de nous.
Les Cévennes, 27 février 2018
films
Le Modèle vivant déplié (2017)
Documentaire, durée: 45 min.
Projections avec débats.
Médiathèque de Charenton-le-Pont pour le mois du film documentaire, 2018/ Maison des auteurs de la Sacd (Paris), 2017/ Ateliers Beaux-arts (divers), 2017-2019 /Académie de la Grande Chaumière, 2017-2018
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4 documentaires
sur Ardèche Images

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yinyang he 陰陽和, vidéo, 2018
Documentaire expérimental, durée: 4 min. 30
Fleischeslust Festival, Galerie Xlane – Berlin (All.), 2018
Le FFF @ cinéma Reflet Médicis, Paris, 2019
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Chimera (2010)
5 min 50. Vidéoprojecteur ou moniteur.
WIP-Villette – parcours d’art contemporain CARNE, 2010
Festival Les uns chez les autres (Paris), 2010
En 2008, les britanniques ont autorisé la création d’embryons homme-animal crées à partir d’une cellule humaine et d’un ovocyte animal (les premiers « cybrides » sont crées en mars de cette même année à Newcastle après l’autorisaton de la HFEA- Human Fertilisation Embryology Autority). Chimera, un être hybride, est passé au travers des mailles de la législation qui impose que les embryons soient détruits au plus tard au bout de quatorze jours…
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Marianne (2010)
Galerie Plateforme, Paris.
Marianne (nouvelle figure de la République), en buste, ligotée et muselée, présente les différents Titres de respiration obligatoires (créés sur le modèle des Titres de circulation, ces documents de contrôle réclamés aux gens du voyage).
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Anatol du pays des pierres (2001)
Super 8 numérisé, 17 min. Projection cinéma. LIRE LE TEXTE INTÉGRAL >>
Rencontres internationales Paris-Berlin, 2003
Rencontres d’art contemporain de Cahors, 2010
Galerie de l’Atelier de Belleville, exposition Je vous salue Marie(s), 2019
Dans le ventre de Lili, Anatol reprend le fil de son histoire oubliée: l’histoire de l’Arménie. Anatol (du pays des pierres), ce sont deux personnages, en plans fixes, en pensées. Un murmure incessant. La fille mâchouille un chewing-gum, le garçon fume une cigarette. Tous deux pensent et parlent (en voix-off), de loin, comme quelque chose d’enfoui, d’une Arménie qu’ils ne connaissent pas. L’une découvre, l’autre continue d’oublier. C’est la voix d’un enfant qui insuffle à la fille (Lili) son état visionnaire : l’enfant lui parle en arménien, et décrit l’Asie mineure d’avant le génocide.
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Fondation Premio Galileo 2000
Florence (Italie) – prix Art et Culture, 2013.
écrits
Publications
ouvrages

À bras-le-corps, essai, La plâtrière éditions, 2012
La Danseuse de cire, récit, La plâtrière éditions, 2003 (réédition 2020)
Quand j’étais un ange à Denehurst Street, récit illustré par Cécile Mury, La plâtrière éditions, 2005
Belleville des vivants, contes et chroniques, La plâtrière éditions, 2003
revues, blogs


- ArtsHebdoMédias, « Le Modèle vivant virtuel ou l’Incidence opportune », 21
- Hapax magazine #1 « Fragile », #2 « Métamorphoses », #3 « Intra-Muros », 2019-21
- Le Bateau magazine, #16, 2018
- TK21 Revue Arts Culture et société, « À Fleur de peau, de l’empreinte à la matrice », 2018
- Brochure VMSF, « L’art performance: Le corps engagé dans le processus artistique », 2017
- Causette magazine, « L’Art de la pose », #57, 2015
- éCRitique, « Les Modèles professionnels en France », #19, 2014
- The Unbearables Big Book of Sex (ouvrage), Ron Kolm Editor, New York, 2011
- Elle@centrepompidou blog, « L’Art corporel du modèle contemporain », 2009
- L’Aleph (philosophie, Arts, Littératures), « Le corps-souffle du danseur » , IDRIS Le corps, 1999
Autres textes
Anatol, du pays des pierres (film super 8, 2001)
Le Mur d’en face (installation vidéo, 2006)
Welcome to France (performance, 2006)
Mue de toi (performance, 2017)
« L’art performance: Le corps engagé dans le processus artistique »
Pages 47-48 de la brochure VMSF saison 2017.
Cliquer ci-dessous (pdf)


Merci à Gaston Tavel qui en plaçant la création au centre du projet éducatif de ces séjours artistiques effectue un réel travail de fond qui me tient particulièrement à cœur.
Brochure (pdf)